Ventilation des vides sanitaires

Le renvoi à la partie 5 vise les vides sanitaires, les combles ou les vides sous toit non climatisés et non occupés qui se trouvent à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment. Les combles ou les vides sous toit non climatisés et non occupés se situent entre les éléments suivants : le platelage de toit et la couverture au-dessus, et l’isolant, le système d’étanchéité à l’air et le pare-vapeur en dessous. Quant aux vides sanitaires non climatisés et non occupés, ils se situent entre les éléments suivants : le revêtement du sol en dessous et l’isolant, le système d’étanchéité à l’air et le pare-vapeur au dessus. La ventilation de ces espaces influe sur la performance de l’enveloppe du bâtiment, mais elle n’a aucune incidence directe sur les conditions ambiantes. La ventilation des vides sanitaires, des combles ou des vides sous toit climatisés ou occupés doit être conforme à la partie 6.


Les exigences de la partie 5 sont fournies en fonction des charges auxquelles les éléments du bâtiment doivent résister plutôt qu’à ces éléments eux-mêmes. C’est pourquoi les utilisateurs du CNB ne trouveront pas, dans la partie 5, de mentions explicites des vides sanitaires, des combles ni des vides sous toit. La partie 5 fait plutôt référence à la nécessité d’assurer la ventilation des éléments de séparation des milieux afin, par exemple, de dissiper la chaleur ou l’humidité.

Le paragraphe 6.2.2.8. 1) exige que les vides sanitaires soient ventilés de façon naturelle (endroits hors sol seulement) ou mécanique. Les taux élevés d’humidité présents dans les vides sanitaires peuvent engendrer des problèmes comme la formation de moisissure ou le soulèvement du revêtement de sol ou causer des dommages à long terme aux éléments structuraux. On ne peut s’attendre à ce que la ventilation des vides sanitaires remédie aux problèmes liés à l’humidité et causés par d’autres facteurs comme le drainage inadéquat des eaux de surface près des murs de fondation ou une protection insuffisante contre l’humidité du sol. Il faut prendre des mesures adéquates afin de remédier à ces situations et que la ventilation des vides sanitaires joue son rôle avec efficacité.

Pour bon nombre de facteurs, la ventilation mécanique est préférable aux courants d’air naturels. Les conditions locales, comme les endroits où la nappe phréatique est élevée, peuvent dicter l’utilisation de la ventilation mécanique pour chasser l’excès d’humidité. Les vides sanitaires devraient être maintenus à une pression négative par rapport à la zone climatisée située au-dessus afin de limiter l’infiltration de l’humidité dans l’espace occupé. À cette fin, on peut utiliser un ventilateur d’extraction en comptant sur le transfert d’air aux endroits de pénétration dans les planchers, par exemple la tuyauterie.

Annexe A-6.2.2.8. 1). du code de construction du québec Chapitre 1 – Partie 6 2010 (modifié) « Reproduit avec la permission du Conseil national de recherches du Canada, titulaire du droit d’auteur. »