Les fermes sont dotées d’un « talon relevé » au niveau du mur extérieur, ce qui leur donne une profondeur de 250 mm (10 po) ou plus à ce niveau et dégage plus d’espace pour l’isolant. D’ailleurs, le CNB exige que la quantité d’isolant là où le mur rejoint le toit soit égale ou supérieure à celle contenue dans le mur.

Pour l’isolation des toitures, il existe des matelas épais dont la largeur correspond à la distance d’entraxe des ossatures de toit courantes. La partie inférieure de l’isolant est légèrement comprimée lorsqu’elle est insérée entre les éléments d’ossature, mais sa partie supérieure conserve sa largeur et couvre le dessus de l’élément d’ossature inférieur, ce qui réduit le phénomène des ponts thermiques (pertes de chaleur) à travers la charpente. On peut également recourir à un isolant en vrac pour couvrir les éléments d’ossature. Il faut alors poser des déflecteurs afin d’empêcher que l’isolant en vrac tombe sur les soffites ventilés (voir la figure 24) et soit déplacé par le vent qui pénètre par les soffites. Lorsqu’un isolant en vrac est mis en place dans un vide sous toit surplombant un plafond incliné, la pente ne doit pas dépasser 4,5 : 12 dans le cas de la laine minérale ou de la fibre cellulosique, et 2,5 : 12 dans le cas des autres types d’isolants.

Détails au débord de toit pour éviter de bloquer la ventilation

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)