De nombreuses fenêtres sont configurées de sorte qu’un cordon de produit d’étanchéité constitue la seule protection contre l’infiltration d’eau à la jonction du seuil de la fenêtre et du revêtement extérieur, qui est un endroit exposé à toute l’eau qui s’écoule sur la fenêtre. Auparavant, de nombreuses fenêtres étaient munies de seuils à solin intégré se prolongeant au-delà de la face du revêtement extérieur, ainsi que d’un larmier sous l’appui servant à éloigner l’eau de la jonction du seuil et du revêtement. Cette configuration était jugée conforme aux règles de l’art et est considérée aujourd’hui comme une surprotection contre les précipitations.

Les seuils à solin intégré sont des seuils qui :
• sont inclinés vers l’extérieur lorsqu’ils présentent une surface exposée qui se prolonge au-delà des montants;
• se prolongent d’au moins 25 mm au-delà de la face intérieure lorsqu’ils sont installés par-dessus un seuil en maçonnerie;
• comportent un larmier faisant saillie d’au moins 5 mm par rapport à la face extérieure du revêtement et d’au moins 15 mm par rapport à la face intérieure du seuil en maçonnerie; et
• se terminent aux montants ou, lorsque la face des montants n’est pas au moins en affleurement avec la face du revêtement extérieur et que les seuils se prolongent au-delà des montants, comportent des arrêts d’extrémité suffisamment hauts pour assurer une protection contre le débordement en cas de pluie poussée par le vent.

Une pression du vent de 10 Pa peut soulever l’eau de 1 mm. Donc, par exemple, si une fenêtre est exposée à une pression de la pluie poussée par le vent de 200 Pa, les arrêts d’extrémité devraient avoir une hauteur d’au moins 20 mm.

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Figure A-9.27.3.8. 5)
Exemples de configurations de seuils à solin intégré

Annexe A-9.27.3.8. 5) du code de construction du québec Chapitre 1 – Partie 9 2010 (modifié) Code du bâtiment « Reproduit avec la permission du Conseil national de recherches du Canada, titulaire du droit d’auteur. »