Certains granulats peuvent gonfler en raison de réactions chimiques. Plusieurs de ces réactions font intervenir les sulfures de fer (pyrite, pyrrhotite, etc.) et les carbonates présents, produisant la cristallisation de sulfates et le gonflement subséquent des remblais granulaires. Ces réactions sont influencées par plusieurs facteurs, dont la présence de minéraux argileux, qui facilitent l’absorption de l’eau et l’oxydation des sulfures de fer, la granulométrie, la teneur en eau des matériaux, la présence de bactéries et la température.

La méthode de caractérisation des granulats la plus utilisée, soit celle de l’indice pétrographique du potentiel de gonflement (IPPG), peut être acceptée pour satisfaire à l’exigence. Cette méthode est décrite en détail dans les documents suivants :

• NQ 2560-500, « Granulats – Détermination de l’indice pétrographique du potentiel de gonflement sulfatique des matériaux granulaires – Méthode d’essai pour l’évaluation de l’IPPG »;
• NQ 2560-510, « Granulats – Guide d’application de la méthode d’essai pour la caractérisation du potentiel de gonflement sulfatique des matériaux granulaires ».

La pierre acceptée non gonflante en vertu de ces deux dernières normes est communément appelée « pierre certifiée DB » (DB pour dalle de béton). D’autres méthodes, tel l’essai de gonflement accéléré chimiquement ou biologiquement, peuvent permettre de déterminer le gonflement, mais demeurent moins utilisées en pratique en raison du temps nécessaire à la réalisation. D’autres granulats issus de procédés industriels, telles les scories de haut fourneau, peuvent aussi gonfler dans certaines conditions. Il est recommandé d’effectuer des vérifications avant d’utiliser ces granulats dans des ouvrages sensibles aux changements volumétriques.

Note A-4.2.5.8. 2). du code de construction du québec Chapitre 1 – Partie 9 2010 (modifié) Code du bâtiment Code de construction (RLRQ, c. B-1.1, r. 2) B-1.1, r. 2 – Code de construction (gouv.qc.ca), chapitre I – Bâtiment « Reproduit avec la permission du Conseil national de recherches du Canada, titulaire du droit d’auteur. »