Pendant le fonctionnement d’une installation d’évacuation d’air ou d’un appareil à combustion, de l’air est évacué de la maison, ce qui crée une légère dépression à l’intérieur. Si l’on évacue trop d’air, la circulation naturelle de l’air par la cheminée peut être inversée, ce qui peut constituer un risque d’intoxication par le monoxyde de carbone. Les maisons construites récemment sont généralement plus étanches que les maisons anciennes en raison des pratiques de construction améliorées (fenêtres plus étanches, garnitures d’étanchéité et calfeutrage). Les risques que les infiltrations ne puissent suffire à fournir assez d’air en cas de fonctionnement simultané des ventilateurs d’évacuation, des foyers, des sécheuses, des chaudières et des poêles, sont accrus.

Il est donc nécessaire d’introduire de l’air extérieur dans les locaux contenant des appareils à combustion. Pour plus de détails concernant les besoins en air de combustion pour différents types d’appareils, consulter les normes citées aux paragraphes 6.2.1.4. 1) et 9.33.5.2. 1). Dans le cas de poêles-cuisinières, cuisinières et poêles à combustible solide, la norme CSA B365 recommande que les dimensions minimales des ouvertures soient déterminées par différents essais afin de tenir compte des caractéristiques du conduit de fumée, de l’allure de chauffe, des caractéristiques du bâtiment, etc. La norme recommande également, à titre indicatif, que la section de l’ouverture d’admission d’air de combustion soit la moitié de celle de la buse. Pour plus de renseignements, consulter le Digest de la construction au Canada n° 222F, « Étanchéité à l’air des maisons et oxycarbonisme », publié par l’Institut de recherche en construction, CNRC, Ottawa, K1A 0R6.

A-9.33.1.1. 2) du code de construction du québec Chapitre 1 – Partie 9 2010 (modifié) Code du bâtiment « Reproduit avec la permission du Conseil national de recherches du Canada, titulaire du droit d’auteur. »