La quincaillerie, en particulier les serrures et les charnières, doit être fonctionnelle et durable. La porte d’entrée principale de la maison sera verrouillée et déverrouillée, ouverte et fermée d’innombrables fois au cours de sa vie utile. La quincaillerie bon marché devra à la longue être remplacée et pourrait donc s’avérer plus coûteuse à longue échéance. Les exigences de résistance à l’intrusion énoncées dans la norme harmonisée et dans le Supplément canadien s’appliquent à la quincaillerie de portes. Les portes fabriquées en usine et celles construites sur le chantier doivent répondre à ces exigences.

Les portes extérieures des maisons doivent être équipées d’une serrure à pêne dormant ayant une course d’au moins 25 mm (1 po) avec barillet comportant au moins cinq goupilles (voir la figure 134). Les doubles portes doivent comporter, en haut et en bas, des loquets de modèle renforcé d’une profondeur d’engagement d’au moins 15 mm (5⁄8 po). Les charnières doivent être fixées aux portes en bois avec des vis à bois d’au moins 25 mm (1 po) de longueur et au cadre par des vis à bois pénétrant d’au moins 30 mm (13⁄16 po) dans le bois massif.

Outre la quincaillerie, la résistance à l’intrusion s’étend aussi au bâti des portes. C’est pourquoi on renforcera les deux chambranles d’une porte à la hauteur de la serrure par des traverses afin de résister à un écartement par la force. Des vis supplémentaires enfoncées à travers les plaques de plâtre autour du cadre de porte accroîtront également la résistance à l’intrusion. Les portes conformes aux prescriptions de la norme harmonisée et du Supplément canadien répondent à ces exigences.

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)