Les fenêtres, portes et lanterneaux doivent présenter un coefficient de transmission thermique maximal global (coefficient U) égal ou inférieur à ceux qui figurent dans le CNB pour la catégorie pertinente de degrés-jours de chauffage, ou une cote énergétique minimale égale ou supérieure aux valeurs indiquées dans le CNB (voir le tableau 13, Annexe A). La cote énergétique donne de précieuses indications sur la performance générale d’une fenêtre en saison de chauffage. Elle est fondée sur trois facteurs :
1) les gains de chaleur solaire,
2) les pertes de chaleur à travers le cadre, les intercalaires et le verre et
3) les pertes de chaleur résultant des fuites d’air.
La cote énergétique est calculée à partir d’une fenêtre d’essai de dimensions normalisées et varie selon le type de fenêtre. Par exemple, les fenêtres fixes affichent généralement une cote énergétique plus élevée que les fenêtres ouvrantes. Puisque toutes les fenêtres sont évaluées de la même manière, la méthode permet de comparer la performance énergétique des fenêtres de différents fabricants.
Le tableau 14 compare l’efficacité thermique de plusieurs configurations de vitrage. L’industrie de la fenêtre utilise généralement le coefficient U, qui est une mesure de la transmission thermique et l’inverse de la valeur R. Le coefficient U indique le taux de transfert de chaleur à travers un objet. Plus sa valeur est faible, moins vite la chaleur sera transférée d’un endroit chaud à un endroit froid.
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)