Carreaux de céramique, de porcelaine, de granite et de marbre
Parce que les carreaux de céramique, de porcelaine, de granite et de marbre résistent à l’eau, ils sont habituellement posés dans les salles de bains, les cuisines, les halls d’entrée et comme revêtement du prolongement avant de l’âtre d’un foyer à feu ouvert. Les carreaux existent en diverses couleurs, vernissées ou non. Les carreaux peuvent être posés directement sur un support en béton, en contreplaqué ou en panneaux OSB à l’aide d’un adhésif, ou sur un lit de mortier d’environ 30 mm (13⁄16 po) d’épaisseur par-dessus un plancher en béton ou à ossature de bois (voir la figure 167). Si des carreaux de céramique sont posés sur un support de revêtement de sol en bois de construction ou en panneaux dont les rives ne sont pas supportées (rives bouvetées ou supportées par des cales), il faut prévoir une couche de pose en panneaux. Les rives du support de revêtement de sol doivent être décalées.
Le lit de mortier peut comporter une partie de ciment Portland, 1⁄4 de partie de chaux et de 3 à 5 parties de sable grossier. Un certain nombre de fabricants offrent des mélanges de mortier préemballés en fonction de différents supports de revêtement de sol. On pose ensuite les carreaux en les pressant dans le mortier frais. Pour bien faire adhérer le matériau de jointoiement au lit, les joints entre les carreaux doivent être remplis de coulis le même jour.
Un carrelage appliqué sur un plancher en bois à l’aide d’un adhésif est particulièrement sensible aux déformations du plancher. La base doit être lisse et exempte de toute irrégularité. On enduit d’adhésif les carreaux et la base, puis on presse fermement chaque carreau en place. Une fois l’adhésif durci, on remplit les joints entre les carreaux d’un coulis recommandé par le fabricant.
Les planchers des cabines de douche en carreaux de céramique, de porcelaine, de granite et de marbre doivent être protégés par une membrane imperméable brevetée ou construite sur place, raccordée à l’avaloir de douche. Cette précaution empêchera l’eau d’endommager le plafond du dessous dans l’éventualité où les carreaux et la chape de ciment se fendilleraient.
Figure 167
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)