Mouvements de la chaleur, de l’humidité et de l’air
Les plus importants principes de la science du bâtiment portent sur les mouvements de la chaleur, de l’humidité et de l’air dans les bâtiments. Il est important de comprendre les mécanismes de ces mouvements car chacun d’eux exerce un effet profond sur le rendement d’un bâtiment, sur les matériaux, les composants et les systèmes.
Chaque type de mouvements est lié aux autres et influence ces derniers. Chaque mécanisme sera examiné tour à tour mais, ici encore, il importe de comprendre qu’ils sont tellement liés les uns aux autres que la modification de l’un d’eux se répercute souvent sur les autres.
Le mouvement de l’humidité, de l’air et de la chaleur est déterminé par des gradients : des différences de concentration, de pression ou d’énergie. L’eau se déplace de l’état humide à l’état sec (p. ex., d’une concentration élevée à une faible); l’air se déplace d’une zone de haute pression à une basse et la chaleur passe de l’état chaud à l’état froid.
Dans une large mesure, l’enveloppe d’une maison doit résister au mouvement de chacun de ces éléments ou contrôler celui-ci. L’effet modérateur de l’enveloppe contribue à créer un milieu intérieur confortable.
Le système de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) doit souvent prendre la relève lorsque l’enveloppe cède. Il assure, selon le cas, la fraîcheur et la chaleur, apporte à l’intérieur un air frais et filtré et, parfois, ajoute ou enlève de l’humidité. En général, le système CVC doit établir et maintenir des niveaux intérieurs de confort.
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)