Le drainage des fondations est une nécessité, sauf s’il peut être démontré que cela n’est pas nécessaire en raison de la grande perméabilité du sol. Le drainage des fondations consiste généralement à disposer un tuyau au pourtour du sous-sol et à pourvoir le mur d’une couche de drainage. Une couche de matériau granulaire peut remplacer le tuyau de drainage périmétrique dans le cas, par exemple, de fondations en bois traité, lorsque le matériau granulaire dirige l’eau vers un puisard. Il est essentiel d’assurer un drainage approprié pour éviter l’infiltration d’eau dans le sous-sol. Le tuyau de drainage doit être posé sur le sol non remanié contre les semelles, sa partie supérieure se trouvant sous le niveau de la dalle de plancher ou du vide sanitaire, et légèrement incliné vers la sortie. Il faut recouvrir le tuyau d’au moins 150 mm (6 po) de gravier grossier propre ou de pierre concassée (voir la figure 50). Envelopper le tuyau d’un filtre en tissu pour éviter que les particules fines du remblai n’obstruent le tuyau. On évitera d’utiliser un remblai contenant du schiste pyritifère ou un matériau granulaire plus petit que 4 mm (5⁄32 po).
Raccorder le tuyau de drainage par un joint étanche à l’égout pluvial ou à tout autre conduit d’évacuation satisfaisant. Dans certains cas, il faudra prévoir un puisard. En sols humides, des drains latéraux disposés sous la dalle de béton peuvent s’imposer de façon à empêcher les pressions hydrostatiques de s’exercer sur les murs et la dalle de sous-sol. À noter que le drainage des fondations ne saurait régler les problèmes causés par une nappe phréatique peu profonde. La conception de fondations aménagées au-dessus d’une nappe phréatique peu profonde exige l’intervention d’un ingénieur.
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)