Le plancher au-dessus d’un vide sanitaire non chauffé ou d’un garage doit être isolé. Il est courant de remplir d’isolant le vide séparant le support de revêtement de sol de l’étage et le plafond en plaques de plâtre sous-jacent. En l’absence d’un plafond fini à la sous-face du plancher, il faut soutenir l’isolant (pour ne pas qu’il tombe). Dans le cas de matelas maintenus par friction ou d’un isolant rigide (voir la figure 23), il faut fixer un treillis métallique (grillage à poules), des fourrures en bois ou une membrane perméable à la vapeur d’eau à la sous-face des solives. Dans le cas d’un isolant en vrac, prévoir un soutien rigide à l’aide d’un matériau perméable à la vapeur d’eau (afin d’éviter de créer un pare-vapeur sur le côté froid de l’isolant).


Ajuster l’isolant autour des croix de St-André ou des cales entre les solives et isoler les petits vides comme ceux situés entre les solives jumelées séparées par des cales ou entre les solives sous un mur. Le CNB exige qu’un pare-vapeur soit posé sur le côté chaud de l’isolant, qui est habituellement la surface supérieure dans le cas d’un plancher situé au dessus d’un espace non climatisé. Un support de revêtement de sol en panneaux de contreplaqué ou OSB dont les joints sont serrés ou qui ont été scellés peut servir de pare-vapeur. Pour obtenir la valeur de résistance thermique exigée, il faudra peut-être ajouter de l’isolant sous la cavité isolée. Il s’agit de poser des fourrures en bois perpendiculairement à l’ossature du plancher à la sous-face des solives. Ensuite, remplir d’isolant les cavités, ce qui recouvrira la sous-face de l’ossature du plancher et coupera ainsi les ponts thermiques.

Plancher au dessus d'un vide sanitaire non chauffé

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)