Le CNB stipule que l’enveloppe du bâtiment doit être conçue et construite de manière à offrir un système d’étanchéité à l’air continu composé d’éléments pare-air permettant de limiter les infiltrations et les exfiltrations d’air à travers les espaces climatisés. Pour limiter l’écoulement de l’air, le système d’étanchéité à l’air doit être continu et recouvrir les murs et planchers du sous-sol, les murs extérieurs hors sol et les plafonds sous les toits. Dans les assemblages de l’enveloppe, on limite les infiltrations et les exfiltrations d’air en mettant en oeuvre des matériaux à faible perméabilité à l’air, lesquels sont assez courants en construction résidentielle. Les joints et les points de pénétration doivent toutefois être colmatés pour stopper l’écoulement de l’air, et le pare-air doit être soutenu pour empêcher les déformations ou les déchirements. Les membranes de polyéthylène sont communément utilisées comme pare-air dans la construction à ossature de bois et elles sont relativement faciles à fixer et à sceller au bois de charpente qui sert de fond.
Outre les membranes de polyéthylène, d’autres matériaux peuvent servir à constituer le pare-air : la polyoléfine filée liée, les plaques de plâtre, les mastics, les joints, la mousse isolante à pulvériser, l’isolant rigide, le béton, le revêtement mural intermédiaire de contreplaqué ou d’OSB, le métal et le verre. Tous les joints, points de raccordement et points de pénétration doivent être scellés au moyen de ruban et de joints d’étanchéité, de mousse, de mastics et de membranes pour que l’enveloppe du bâtiment soit bien étanche.
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)