Le parement, comme le bardage en bois, le stucco ou le placage de brique, constitue la première ligne de défense contre l’infiltration des précipitations dans les murs hors sol. Dans les zones géographiques où la probabilité demouillage à cause des précipitations est élevée et où le potentiel d’assèchement des murs est faible, il faut prévoir une coupure de capillarité (une lame d’air) entre le premier et le deuxième plan de protection dans les murs extérieurs.

Cet agencement est couramment appelé un écran pare-pluie. C’est l’indice d’humidité d’une région géographique particulière qui détermine s’il faut prévoir un écran pare-pluie. Les valeurs de l’indice d’humidité de nombreuses localités du Canada se trouvent dans les tableaux de données climatiques des codes du bâtiment.

La coupure de capillarité ou lame d’air permet aux précipitations qui ont traversé le parement de s’écouler sur la face interne du parement ou encore sur la membrane de revêtement intermédiaire, laquelle agit comme seconde ligne de défense. La lame d’air permet également aux matériaux de s’assécher par évaporation ou échange d’air.

Une coupure de capillarité peut prendre l’une des formes suivantes :

a. un vide de 10 mm (7⁄16 po) entre la membrane de revêtement et le parement (on utilise habituellement des fourrures) de manière à ce que les gouttelettes d’eau ne s’introduisent pas entre le parement et le revêtement mural intermédiaire, et se drainent vers l’extérieur;

b. un matériau à mailles ayant une épaisseur d’au moins 10 mm (7⁄16 po) et dont les ouvertures forment 80 % de la surface du matériau;

c. les parements horizontaux courants de métal ou de vinyle, dépourvus d’un fond en isolant moulé, fixés de manière lâche au revêtement mural intermédiaire et conçus de façon à ménager un vide de 10 mm (7⁄16 po) au bas de chacune des bandes horizontales; ou

d. une lame d’air aménagée dans les murs de maçonnerie creux permettant de drainer l’eau à l’extérieur.

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)