Ventilation Naturelle
La ventilation naturelle assurée par l’ouverture des fenêtres peut répondre aux besoins de renouvellement d’air en dehors de la saison de chauffe, lorsque l’air extérieur se trouve à une température et à un taux d’humidité confortables. Il n’est toutefois pas possible de recourir uniquement à la ventilation naturelle puisque les conditions extérieures sont imprévisibles et les besoins de ventilation pourraient ne pas être satisfaits à certains moments. Pendant la saison de chauffe, l’ouverture des fenêtres entraîne évidemment
des déperditions de chaleur inacceptables qui posent des problèmes de confort, d’où l’obligation de faire appel à une ventilation mécanique.
Dans le cas des pièces qui ne sont pas ventilées mécaniquement, le Code national du bâtiment (CNB) prescrit la surface libre minimale à ménager pour la ventilation à l’air libre. C’est donc dire qu’aucune fenêtre ouvrante n’est requise dans une pièce desservie par une bouche d’admission ou d’évacuation d’air de l’installation de ventilation mécanique. Dans la pratique cependant, les occupants s’attendent normalement à trouver une fenêtre ouvrante dans la plupart des pièces, pour accommoder la gamme complète des activités normales des ménages sans surventiler ni sous-ventiler la maison.
Chez les ménages se livrant à beaucoup d’activités produisant de l’humidité, comme la cuisson, les bains et le lavage des planchers, une ventilation mécanique continue à faible débit pourrait être nécessaire pour gérer le taux d’humidité intérieur et les odeurs. En d’autres occasions, faire fonctionner continuellement le système à sa pleine capacité permettra d’enrayer les contaminants découlant de l’application de peinture ou de la tenue d’activités sociales. Chez les ménages sédentaires ou n’occupant pas la maison pendant de longues périodes, le fonctionnement intermittent du système de ventilation mécanique suffira sans doute à préserver la qualité de l’air intérieur.
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)